Révéler l’esthétique ordinaire des paysages périphériques

La thèse se consacre  à l’identification d’outils urbanistiques – appropriés au contexte suisse – susceptibles d’être mobilisés dans le cadre de la requalification des zones périurbaines d’habitat individuel appelées à connaître, ces prochaines années, des modifications tout à la fois socio-démographiques, fonctionnelles et morphologiques.

Elle s’intéresse singulièrement aux  modalités d’appropriation du territoire par les habitants du point de vue de son image, de sa conception ou de son devenir et questionne les moyens susceptibles d’être mobilisés pour permettre aux habitants des territoires périurbains de révéler la qualité de paysage de leur environnement.

Partant du constat que la majorité des paysages – c’est-à-dire les paysages du quotidien ou les territoires non protégés – ne sont pas reconnus comme “paysage” et restent régis par des lois ordinaires, peu adaptées à leur dimension et à leur importance visuelle dans le quotidien des habitants (Dewarrat et al., 2003). La thèse s’attachera ainsi à la question de savoir pourquoi et comment ce type de territoire peut se prévaloir d’une valeur paysagère (esthétique.)

Il s’agira de se pencher sur les études et travaux déjà réalisés autour de ces enjeux et de savoir quelles réponses ont déjà été apportées. La recherche s’appuiera sur les réponses officielles et professionnelles apportées par les experts sans toutefois négliger celles avancées par les citoyens.

Les réponses ne peuvent en effet être seulement portées par un comité d’experts et d’élus souvent éloignés des usagers. La valeur paysagère doit être conçue et soutenue par la volonté et avec la participation des habitants qui sont les premiers concernés.

Thèse en cours sous la direction d’Antonio Da Cunha. Auteur : Hélène Gallezot. Titre : Révéler l’esthétique ordinaire des paysages périphériques. Institut de géographie de l’Université de Lausanne. Début de la thèse : octobre 2011.