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2013-2015

Building up stories. Gouverner la ville par le récit

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La montée du storytelling en urbanisme est concomitante de la fin de ce que l’on a appelé les grands récits. Le récit d’urbanisme, tel que la définissait Bernardo Secchi dans les années 1980, à savoir une rhétorique progressiste et émancipatoire associé aux transformations de la ville, perd alors de sa capacité de mobilisation et d’organisation de l’action urbaine. Il fait place à une simple mise en intrigue de différents projets urbains, une narration (sous forme de bonne histoire) de la ville à venir. Cette transformation de l’action urbaine s’articule à de nouvelles conditions d’exercice du métier d’urbaniste. Les faiseurs de ville étant désormais appelés à être tout à la fois des techniciens de la planification, des producteurs de sens, des animateurs de processus participatifs, des communicateurs d’intentions, des médiateurs culturels. Elle est par ailleurs traversée par l’émergence d’un nouveau mode de gouvernance urbaine : la new public governance. Enfin, elle semble typique de ce que Guy Debord appelait le spectaculaire intégré. Ce sont ces transformations des conditions d’exercice du métier d’urbaniste que cherche à réfléchir cette enquête qui – mobilisant tout autant l’histoire des pensées politiques que la sociologie des professions ou la géographie radicale – procède par analyse documentaire et entretiens semi-directifs.

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