Ce n’est plus un secret, Genève a besoin d’une instance qui soit responsable de la planification à long terme du développement de l’agglomération “franco-valdo-genevoise”. La complexité des structures de décision, le morcellement du territoire, la nécessité de la compétition internationale en matière économique, de recherche et d’innovation, font que la coordination transfrontalière est une nécessité. Genève a eu l’habitude de vivre comme si elle n’avait pas d’arrière-pays, comme une ville “hors-sol”, dont la localisation importait moins que ses réseaux internationaux.
Cependant, la pression démographique, le développement économique et la crise du logement dans la région font que la question du territoire transfrontalier trouve une nouvelle acuité. Comment passer aujourd’hui au concret, quels sont les moyens à mettre pratiquement en œuvre pour que le développement de l’agglomération genevoise évite les pièges de l’extension anarchique ?