Depuis de nombreuses années, le groupe “500 mètres de ville en plus” a fait du safari un outil de diagnostic avec les pieds, qui permet de fonder – sur ce que Sébastien Marot a appelé un “étant donné” du lieu –, différentes propositions d’un projet de territoire pour l’agglomération genevoise. C’est ce travail de diagnostic incarné, de contre-projet fait à fleur de sol que présente, dans le cadre de cette conférence, le groupe “500 mètres de ville en plus”. En portant un souci réflexif sur l’économie de la réutilisation dont procède son travail : une manière de considérer les “temps du territoire” pour construire politiquement un avenir. Cette conférence s’inscrit dans le cycle d’automne 2014 de la FBA : “Façons de faire” : penser l’ordinaire de la fabrique du territoire [flyer].
Le groupe “500 mètres de ville en plus” travaille, depuis la fin des années 1980, à la proposion de contre-projets de planification.